Économie collaborative et rentabilité, deux concepts et désormais modes de vie qui expliquent le succès de start-up comme Airbnb ou Uber. Car maintenant, les biens possédés sont du patrimoine vivant et, s’ils ne sont pas occupés par leur propriétaire, deviennent une source de revenus complémentaire. Alors pourquoi ne pas louer à de grandes entreprises ?
Les lieux atypiques à l’honneur
Des start-up comme Iziparty ou Go-showrooms ont fait de ce recyclage immobilier leur business. Elles sélectionnent des lieux allant de la maison de luxe avec terrasse à Cannes à la ferme bucolique en banlieue parisienne ; puis elles les proposent à la location pour un événement. Des géants comme Google sont très intéressés par ces biens pour organiser séminaires ou conférences.
Les plateformes qui permettent ces locations de particulier à entreprise privilégient généralement l’immobilier de prestige voire les biens atypiques. On pensera à ces appartements parisiens avec toit-terrasse ou ces grandes propriétés de plusieurs centaines de m² laissées à l’abandon. Il s’agit d’ailleurs un tremplin pour ces propriétaires de biens haut de gamme qui ne parviennent pas à conclure de vente : ces événements mettent en valeur leur propriété auprès de convives dont certains sont assez fortunés pour s’offrir le bien.
La plateforme collaborative s’occupe de tout
Bien évidemment, tout cela a un coût. A l’inverse d’Airbnb, ces plateformes de location prennent en charge tout l’événement, de la signature du bail à la préparation d’un petit-déjeuner d’accueil en passant par l’échange de banalités. Cela justifie donc la soirée à 1000 euros, ce qui, de toute manière, correspond à 20% de moins qu’un événement organisé par un circuit uniquement professionnel. Pour les plus aisés, certains devis montent tout de même jusqu’à 10 000 euros.
Ce système de location est aussi valable entre particuliers pour les événements de type mariage, anniversaire ou réunion de famille.