Un projet d’installation d’une chaudière à condensation dans un immeuble collectif n’est pas à prendre à la légère. Dans du neuf ou dans de l’ancien, la chaudière à condensation permet des économies d’énergie, c’est pourquoi c’est une solution de plus en plus recherchée.
Comment fonctionne une chaudière à condensation ?
Le fonctionnement d’une chaudière à gaz à condensation reprend celui d’une chaudière à gaz traditionnelle. Mais en plus, elle recycle les fumées pour produire encore plus de chaleur. Le circuit de chauffage est donc chauffé par la combustion du gaz naturel et par la condensation de la vapeur d’eau présente dans les fumées. Ainsi, cette méthode permet de chauffer plus en consommant moins.
Normes d’installation pour une chaudière à condensation
Dans un logement collectif, une chaudière à condensation peut être installée seule ou avec d’autre chaudières, on parle alors de chaudières en cascade. L’installation de chaudières à condensation en cascade est conseillée car plus économe.
L’installation d’une chaudière à condensation collective demande un respect de certaines normes :
- Tous les bâtiments neufs doivent posséder un système de régulation du chauffage par rapport à la température extérieure
- Le local dédié à l’installation de la chaudière à condensation est soumis à des réglementations strictes.
- Lors de l’installation un contrat d’entretien adapté à la chaudière doit être établit.
Les CICM et leur réglementation
ou Conduites d’Immeubles et Conduites Montantes, sont les tuyaux qui relient chaque habitation au gaz collectif. Ces conduites font l’objet de multiples contrôles et normes pour en assurer la sécurité.
Elles doivent être en acier ou en cuivre. Si ce sont des conduites enterrées elles seront en polyéthylène ou en acier.
Ces conduites doivent toujours être installées dans un endroit ventilé et accessible pour des opérations de maintenance.
Il est fortement déconseillé de connecter plusieurs conduites montantes à une seule conduite d’immeuble.
De plus, le diamètre des tuyauteries au gaz dépend du débit maximum qu’elles accueilleront.